Fédération Mondiale des sociétés de la Rose
Plus de 100 000 amoureux de roses !
Autres roseraies
La Roseraie de Bagatelle à Paris, la Roseraie du Parc de la Tête d’Or à Lyon, la Roseraie Jean Dupont et la Roseraie du Miroir du Parc de la Source à Orléans, la Roseraie de Saverne à Saverne mais aussi des roseraies à l’étranger comme la Roseto botanico Carla Fineschi à Cavriglia en Italie...
La Roseraie de Bagatelle
Dessinée et aménagée par Jean-Claude Nicolas Forestier, conservateur des parcs et jardins de la ville de Paris, la Roseraie de Bagatelle a été inaugurée en 1907. On y retrouve les éléments d’architecture utilisés par Edouard André à la Roseraie du Val-de-Marne (anciennement appelée Roseraie de L’Haÿ) comme la pergola, les chaînes, les pylônes, etc. Le propriétaire de la Roseraie de L’Haÿ, Jules Gravereaux, a lui-même joué un rôle primordial : inspirateur, conseiller scientifique et technique, il organisa les plantations et offrit les premiers 1500 rosiers plantés.
Jules Gravereaux choisit également de réserver des plates-bandes centrales de la roseraie pour présenter au public les dernières nouveautés. Ce concept évolua rapidement en un « concours de roses », où les amateurs avaient l’occasion d’apprécier les nouvelles obtentions des professionnels sous forme de rosiers cultivés sur une saison en pleine terre et en plein air dans le jardin. Jules Gravereaux fut chargé par J.C.N. Forestier, d’organiser le premier concours en 1907.
Depuis, le concours n’a cessé d’évoluer et la naissance d’un deuxième concours a permis l’installation d’une autre roseraie consacrée aux roses de paysage (roses qui répondent à un niveau élevé de résistances aux maladies et aux intempéries, avec un réel effet décoratif)…
La Roseraie du Parc de la Tête d’Or
Inaugurée en 1964 par la princesse Grace de Monaco et Monsieur Louis Pradel, Maire de Lyon, la roseraie internationale rappelle la place prépondérante que Lyon et sa région occupent dans l’histoire de la rose.
Des variétés de la plupart des obtenteurs mondiaux y sont exposées, même si une place de choix est réservée aux variétés des obtenteurs régionaux.
De style paysager, contrairement à la plupart des autres roseraies, plutôt de style français, son plan tout en courbes invite à la flânerie et à la découverte. Ses cinq hectares offrent aux visiteurs un panorama du monde des roses.
Elle comprend 60.000 rosiers représentant les 320 variétés les plus fréquentes en France et à l’étranger.
Les représentants de la Roseraie du Val-de-Marne participent en tant que jurés au concours de roses organisé par la Tête d’Or.
La Roseraie Jean Dupont et la Roseraie du Miroir du Parc de la Source
La Roseraie Jean Dupont est située près de l’Église Saint-Marceau dans un quartier fortement marqué par la tradition horticole. Elle présente des rosiers créés par des obtenteurs orléanais depuis 1819. Cette collection, qui symbolise l’histoire des roses d’Orléans, abrite 189 variétés et reflète aujourd’hui un des plus beaux aspects du patrimoine horticole de la ville. De nombreuses roses aux noms évocateurs “Belle d’Orléans”, “Orléans Rose”, “Jeanne d’Arc” retrouvent en cette roseraie leur terre d’origine.
La Roseraie du Miroir du Parc de la Source propose une collection riche de 800 variétés de roses plantées selon le vocabulaire amoureux et les associations de couleurs. Jardin blanc symbolisant l’innocence et l’instinct, jardin rose exprimant le sentiment romantique ou jardin rouge, hymne à la passion amoureuse, la rose se fait ici sauvage, originaire de Chine ou médiévale.
Dans le cadre de leur partenariat avec la Roseraie du Val-de-Marne, ces deux roseraies de la ville d’Orléans, procèdent à des échanges de matériel végétal et travaillent en commun sur les variétés orléanaises.
La Roseraie de Saverne
La Société Alsacienne et Lorraine des Amis des Roses met tout en oeuvre pour que Saverne demeure la ville des roses et que la roseraie garde sa réputation internationale (concours international de roses nouvelles).
D’une superficie de 1,5 ha, la collection compte environ 8000 rosiers répartis en quelques 550 variétés anciennes et nouvelles. Ouverte de fin mai à fin septembre, le visiteur peut admirer ces merveilles de la nature, la délicatesse des fleurs et s’enivrer de leur parfum.
En pleine restructuration depuis 2004, les membres de l’association assurent un chaleureux accueil aux touristes et amateurs de roses en leur proposant visites guidées et produits à la rose.
Toujours très apprécié : le petit déjeuner à la roseraie dès 8h du matin...
La Roseto botanico Carla Fineschi
La roseraie botanique Carla Fineschi de Cavriglia est un jardin botanique italien consacré aux roses situé au lieu-dit Casalone dans la commune de Cavriglia.
Elle fut créée en 1967 à l’initiative du Professeur Gianfranco Fineschi, membre de la Faculté de médecine de l’Université Catholique de Rome. Son objectif a toujours été d’acquérir des exemples appropriés du genre Rosa et de les organiser de façon taxonomique selon un schéma précis. Aujourd’hui, la roseraie comporte plus de 8000 variétés.
La roseraie présente ses roses dans un contexte historique, en plusieurs grands groupes :
- Les variétés botaniques : il s’agit de roses « sauvages » provenant du monde entier.
- Les variétés antiques : il s’agit des roses cultivées par l’homme tout au long de son histoire.
- Les variétés horticoles modernes : il s’agit des hybrides obtenus depuis la fin du XIXème siècle jusqu’à aujourd’hui.
La roseraie de Cavriglia a été baptisée Carla Fineschi en l’honneur de la compagne du professeur Gianfranco Fineschi, qui a activement participé au développement du jardin.
Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (CCVS)
Chaque année, des centaines d’espèces et de variétés de plantes disparaissent de façon irréversible de notre patrimoine horticole, qu’il s’agisse d’espèces botaniques, très menacées aujourd’hui par la destruction des biotopes, ou de variétés cultivées obtenues par le travail séculaire des horticulteurs. Le CCVS, créé en 1992 à l’initiative de quelques scientifiques et amateurs passionnés, s’est donné pour mission de rassembler tous ceux qui souhaitent entraver cette évolution.
Il travaille ainsi avec l’ensemble des détenteurs de collections végétales, publics ou privés : pépiniéristes, horticulteurs, services d’espaces verts,... La tâche première du CCVS est de recenser, puis d’évaluer, en leur accordant un label, les grandes collections végétales françaises à vocation botanique ou horticole. Pour ce faire, il dispose de deux niveaux de reconnaissance :
- « Collection nationale CCVS (CN) » : il s’agit d’une collection d’intérêt national qui a satisfait à des critères d’excellence lors de son évaluation. Elle doit notamment par sa composition être largement représentative du thème choisi.
- « Collection agréée CCVS (CA) » : collection qui doit encore s’enrichir par rapport au thème choisi ou dont certains éléments relatifs à son mode de culture, sa gestion ou sa pérennité sont encore insuffisants pour obtenir le label « Collection nationale CCVS ».
Il se propose en outre d’épauler les collectionneurs pour résoudre les problèmes relatifs à la gestion courante de leur collection (réglementation, détermination, conseils de culture, bibliographie...). Il peut également intervenir pour faciliter la transmission de collections. Il contribue enfin à valoriser l’ensemble des collections adhérentes en diffusant à leur sujet une information scientifique, notamment auprès du grand public.
Afin de mieux faire connaître ses idées et son action, le CCVS édite une revue trimestrielle Hommes & plantes qui mêle témoignages de collectionneurs, articles scientifiques et reportages sur les végétaux dans leur biotope ou en collections, en France et à l’étranger. Elle publie également un annuaire annuel des collections labellisées.