Acquis en 1798, le Domaine de la Malmaison permet à l'impératrice Joséphine de créer un jardin de roses : avec l'aide du rosiériste André du Pont, elle réunit près de 250 variétés, immortalisées par le célèbre « peintre des fleurs » Pierre-Joseph Redouté.
Après la disparition de l'impératrice, le jardin est laissé à l'abandon mais Jules Gravereaux participe à la restauration de cette collection de roses en retrouvant 198 variétés.
Il en profite pour planter dans sa roseraie quelques variétés offrant ainsi un aperçu de la collection de l'impératrice : des roses galliques pour la plupart, aux noms charmants ou évoquant l'histoire de France ('Cuisse de Nymphe émue', 'Chapeau de Napoléon'...).